BERRY (Duchesse de), Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870).
Correspondance 1842-1866, à Félicie de Fauveau, trois enveloppes avec cachet.
14 lettres In-12, dont 3 L.A.S. et 11 L.S., la plupart avec ajouts autographes.

La sculptrice Félicie de Fauveau (1801-1866), royaliste et féministe, admirée par Balzac et Stendhal, fréquenta la duchesse de Berry sous la Restauration et participa à la tentative de celle-ci en 1832. Elle se réfugie ensuite à Florence où elle vécut le reste de sa vie. Son œuvre à fait l’objet d’une exposition au musée d’Orsay en 2013. 

Les lettres adressées sont les suivantes :
L.A.S., Brunsee, 28 juin 1842, 2 pages In-12 ; en-tête armorié de la duchesse en couleurs. Félicitations et remerciements pour une sculpture offerte : “la charmante Ste Geneviève que j’ai trouvée d’une expression admirable, je l’ai placée dans ma chambre à coucher pour l’avoir toujours présente.“. La sculpture est aujourd’hui au Wadsworth Atheneum Museum of Art aux Etats-Unis.
L.S., Brunsee, 2 janvier 1854, 1 page In-12 sur double feuillet ; avec ajout autographe. Retour de vœux de nouvelle année.
L.A.S., Brunsee, 20 janvier 1855, 2 pages In-12. La Duchesse donne des nouvelles de sa santé, de ses enfants et souhaite le meilleur au frère de Félicie de Fauveau.
L.A.S., Brunsee, 18 avril 1858, 2 pages In-12. Vœux de condoléances pour le décès de la mère de la sculptrice, dont la Duchesse semblait proche.
L.S., Brunsee, 9 octobre 1858, 2 pages In-12 ; avec ajout autographe. Retour des vœux de condoléances du 18 avril en espérant “que votre bien aimé mère au reçu là haut la récompense d’un dévouement [...] jusqu’au martyre”.
L.S., Brunsee, 8 septembre 1860, 2 pages In-12 ; avec ajout autographe. La Duchesse remercie Félicie de Fauveau de s’inquiéter de ses problèmes et s’inquiète elle-même de voir la sculptrice “au milieu de toutes ces révolutions dont du reste une partie de l’Europe semble devoir être victime” (elle fait probablement référence ici aux périodes d’annexion qui amèneront à l’unification italienne).
L.S., Brunsee, 6 mars 1861, 3 pages In-12 ; avec ajout autographe. La Duchesse donne de ses nouvelles, souffrante, et espère revoir bientôt la sculptrice.
L.S., Brunsee, 18 avril 1861, 2 pages In-12 sur double feuillet ; avec ajout autographe. La Duchesse part en Suisse voir sa fille et remercie Félicie de Fauveau “des témoignages de dévouement [...] que vous prenez à mes chagrins et aux malheurs qui accablent ma famille”.
L.S., Brunsee, 10 octobre 1861, 3 pages In-12 ; avec ajout autographe. La Duchesse raconte avoir passé deux mois en Suisse avec la Duchesse de Parme et précise que le comte de Chambord a fait quant à lui un voyage à Constantinople et Jérusalem.
L.S., Brunsee, 31 décembre 1861, 2 pages In-12 ; avec ajout autographe. La Duchesse souhaite par retour de bon vœux pour la future année et fait part de son envie d’avoir pu être présente lorsque Félicie de Fauveau à pu s’entretenir avec la Princesse d’Arsoli, sa fille.
L.S., Brunsee, 2 janvier 1863, 3 pages In-12 ; avec ajout autographe. La Duchesse souhaite par retour de bon vœux pour la nouvelle année et demande si la publication de la série illustrée Galleria d Firenze continue.
L.S., Brunsee, 16 mars 1864, 1 page In-12 sur double feuillet ; avec ajout autographe. La Duchesse s’accable [très probablement] de la santé de son second mari Ettore Carlo Lucchesi Palli (sans le mentionner) : “à la nouvelle et cruelle épreuve dont le Ciel m’eut de m’accabler”.
L.S., Brunsee, 25 avril 1864, 3 pages In-12 ; avec ajout autographe. Lettre de la main de la fille de la Duchesse de Berry (signé “Francesca Pcsse d’Arsoli”) et du comte Lucchesi Palli, sur la mort de ce dernier.
L.S., Brunsee, 11 janvier 1866, 2 pages In-12 sur double feuillet ; avec ajout autographe. La Duchesse retourne ses voeux pour l’année et est “fachée que ce soit par des chagrins que vous retournez dans votre patrie”.