HUGO, Victor. Autograph letter signed “Victor Hugo”, to Paul Féval.
Brussels, 2 April [n.y.].
2 pp., 8vo (207 × 130 mm).

A warm and humorous letter of admiration, in which Hugo salutes Paul Féval’s talent while gently mocking his own reputation for praising others too readily.

Writing from Brussels, Hugo tells Féval that he is reading the second volume of his new work and is immediately struck by “l’enchantement de votre style”, the vigour and elevation of his thought. He then turns, with characteristic wit, to the criticisms levelled at him in the press:
“J’ai un grand travers, c’est d’aimer et d’applaudir le talent des autres… Je me résigne à ce ridicule et à cette bêtise.”

He half-jestingly begs Féval to keep his praise private lest he be mocked for it, and concludes with a gesture of sincere fellowship:
“Laissez-moi prendre vos mains dans les miennes, et recevez le cordial shake-hand d’un solitaire.”

"Bruxelles - 2 avril
Cher confrère et cher président, 
Je lis à Bruxelles le deuxième volume de Paris-[?], or, dis les premières pages, j'ai l'enchantement de votre style, de vivre en privé, or toute pensée haute est forte. Je vois parfois dans quelques journaux que j'ai un grand un grand travers, c'est d'aimer et d'applaudir le talent des autres. Je remercie, c'est ridicule ; je félicite. C'est bête. Je me résigne à ce ridicule et à cette bêtise. Il faut prendre son parti de ses défauts. Je me donne envers le public le tort de glorifier mes confrères. Pardonnez-moi donc de vous dire que je vous applaudis, seulement si vous ne voulez pas qu'on me hue, gardez cette confidence pour vous. Et cela dit, laissez moi prendre vos mains dans les miennes, et recevez le cordial shake-hand d'un solitaire.
Victor Hugo"

A clean, well-preserved example.